Marches exploratoires de femmes dans le Petit-Colombes
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A propos de cette concertation
Des marches exploratoires de femmes dans le secteur du Petit-Colombes
Des marches exploratoires de femmes ont été initiées sur le secteur du Petit-Colombes, dans le cadre d'une réflexion collective sur le devenir de cette partie du quartier et le nouveau projet national de renouvellement urbain (NPNRU).
Cette démarche innovante permet de questionner les habitantes d’un territoire sur leur rapport aux espaces publics d’un quartier, d’une ville. A travers des ateliers et des marches conduites par des groupes de femmes résidant dans le quartier, en lien avec les instances locales concernées, il s’agit de faire part de son expérience d’usage.
Par cette démarche, l’intention est également de sensibiliser les femmes au droit à la ville et de leur proposer l’opportunité d’améliorer leur cadre de vie en proposant des actions à mettre en œuvre.
Deux ateliers de cartographie ont eu lieu avec plus de 25 participantes, le 15 et le 25 novembre. Ces ateliers ont permis de définir deux parcours de marches qui ont eu lieu en décembre.
Les discussions collectives permettent de faire émerger les préoccupations suivantes :
- Des espaces publics sécurisés et sécurisants : des trottoirs adaptés au passage des poussettes, le boulevard Charles De Gaulle, bien que très agréable, pose la question du partage des usages, entre les piétons, les voitures, les vélos et les scooters.
- Des espaces de jeux pour plusieurs tranches d’âges : plus de terrains de jeux pour les enfants âgés de 2 à 8 ans, dans 1 mètre d’espace, pour faciliter la surveillance des enfants de plusieurs catégories d’âges.
- Des pistes cyclables bien identifiées : peindre les pistes cyclables afin qu’elles soient facilement identifiables par toutes et tous, et de rajouter des pictogrammes. Ceci permet de renforcer l’usage par les vélos et sécurise la cohabitation sur le trottoir.
- Des espaces publics mieux exploités : le boulevard Charles de Gaulle offre beaucoup d’espaces qui ne sont pas ou mal exploités.
- Des aménagements qui s’inscrivent dans une démarche d’écologie urbaine : installation de bornes électriques, une des conditions préalables à la conversion vers une voiture électrique (avec une ZFE-m obligatoire très prochainement), des jardins partagés et une plus grande place accordée à la végétalisation, points d'eaux dans les parcs, espaces ombragés, d’îlots de fraîcheur, surtout aux heures chaudes de la journée.
- Espaces conviviaux et chaleureux : un lieu pour se retrouver, proche de la médiathèque par exemple, qui soit accueillant pour les enfants, un réaménagement des squares intégrant des points d'eau, davantage de bancs, des kiosques conviviaux, des toilettes, etc...., sur la Place Aragon : permettre à cette place de retrouver un aménagement qui favorise l’organisation d’événements festifs.
- De l’esthétique et de la beauté dans l’espace public : mettre des œuvres d’art dans l’espace végétalisé, le long de l’autoroute : rendre l’entrée de ville accueillante. Les bancs dans l’espace public pourraient bénéficier d’un traitement esthétique plus qualitatif.
Parmi les nombreux secteurs identifiés comme problématiques, le groupe de marcheuses a choisi de prioriser une dizaine de points, et de les porter à la connaissance des élu.e.s.
Perrine Tricard, adjointe en charge de la démocratie locale et du budget participatif et Fatoumata Sow, première adjointe en charge des sports, des jeux olympiques et paralympiques, des affaires générales, affaires métropolitaines, égalité femmes/hommes et lutte contre les discriminations ont rencontré le groupe de participantes à deux reprises. Les points ont été exposés, ainsi que des propositions d'amélioration allant dans le sens des préoccupations évoquées plus haut.
Depuis près d'un an, les services de la ville sont à pied d’œuvre afin de répondre aux enjeux exprimés.
Voici quelques exemples des améliorations proposées :
D'autres points ont été signalés par le groupe de marcheuses mentionnant des trottoirs impraticables, des passages piétons mal situés, ainsi que des places peu disposées à créer de la convivialité.
Le travail avec les services se poursuit et nous n'hésiterons pas à vous tenir informé.e.s.
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