Budget participatif 2021

Un budget pour nos projets

Étape 5 sur 5

Mise en œuvre des projets par la ville 01/01/2022 - 31/12/2023

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Changements sur "Nommer un espace public "Léger-Félicité Sonthonax", 1er abolitionniste oublié."

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+{"fr"=>"Nommer un espace public \"Léger-Félicité Sonthonax\", 1er abolitionniste oublié."}

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+["\"Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante.\"\n\nColombes est engagée depuis des décennies en faveur des droits humains, contre l'esclavage, la traite et la tyrannie. En 2021 nous célébrons deux anniversaires : les 20 ans de la loi nº 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité (dite loi Taubira), et les 200 ans de la mort de Napoléon Bonaparte, qui a rétablit l'esclavage en 1802.\nAinsi, nommer un espace en faveur de Sonthonax rappellerait cet engagement municipal et permettrait de mettre en avant une mémoire oubliée.\n\nPetite histoire :\nLe 16 pluviose an II (4 février 1794) la Convention nationale abolit l'esclavage dans une séance enthousiaste. \nCe décret entérine une décision prise le 29 août 1793 par Léger-Félicité Sonthonax, commissaire de la République en mission dans la province Nord de la colonie française de l'île de Saint-Domingue (actuelle République d'Haiti).\nPar cette décision il donna la liberté à plusieurs centaines de milliers d'individus et sauva la colonie d'une invasion anglo-espagnole contre-révolutionnaire. Ce grand homme fut de son vivant adulé par les haïtiens et célébré en France. Pourtant, sa mémoire fut occultée par ses rivaux politiques notamment Napoléon Ier et Jean-Jacques Dessalines.\n\nAujourd'hui, il n'existe aucun espace commémorant sa mémoire que ce soit en Haïti ou dans les DROM-COM. En métropole, il n'y a que deux rues, une à Oyonnax et une à Aubervilliers qui nous rappellent l'existence de celui qui appliqua le principe d'égalité contenu dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.\n\nJe suis à votre disposition pour discuter de ce projet qui, en sus de faire honneur à notre ville et à notre République, est peu coûteux.\n\n\nPour davantage d'informations sur le personnage :\n- BARCELLINI Serge, \"A la recherche d'une mémoire disparue\", Outre-mer. Revue d'histoire, tome 84, n°316, 3e trimestre 1997, p. 121-158.\nhttps://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1997_num_84_316_3580\n- DORIGNY Marcel (dir.), Léger-Félicité Sonthonax. La première abolition de l’esclavage. La Révolution française et la Révolution de Saint-Domingue, textes réunis avec la collaboration de Yves Benot, Paris, Société française d’histoire d’Outre-Mer et Association pour l’étude de la colonisation européenne, Paris, 2005.\n- STEIN, Robert Louis, Léger-Félicité Sonthonax, the Lost Sentinel of the Republic, Toronto/London, Associated University Press, 1985."]

+["\"Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante.\"\n\nColombes est engagée depuis des décennies en faveur des droits humains, contre l'esclavage, la traite et la tyrannie. En 2021 nous célébrons deux anniversaires : les 20 ans de la loi nº 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité (dite loi Taubira), et les 200 ans de la mort de Napoléon Bonaparte, qui a rétablit l'esclavage en 1802.\nAinsi, nommer un espace en faveur de Sonthonax rappellerait cet engagement municipal et permettrait de mettre en avant une mémoire oubliée.\n\nPetite histoire :\nLe 16 pluviose an II (4 février 1794) la Convention nationale abolit l'esclavage dans une séance enthousiaste. \nCe décret entérine une décision prise le 29 août 1793 par Léger-Félicité Sonthonax, commissaire de la République en mission dans la province Nord de la colonie française de l'île de Saint-Domingue (actuelle République d'Haiti).\nPar cette décision il donna la liberté à plusieurs centaines de milliers d'individus et sauva la colonie d'une invasion anglo-espagnole contre-révolutionnaire. Ce grand homme fut de son vivant adulé par les haïtiens et célébré en France. Pourtant, sa mémoire fut occultée par ses rivaux politiques notamment Napoléon Ier et Jean-Jacques Dessalines.\n\nAujourd'hui, il n'existe aucun espace commémorant sa mémoire que ce soit en Haïti ou dans les DROM-COM. En métropole, il n'y a que deux rues, une à Oyonnax et une à Aubervilliers qui nous rappellent l'existence de celui qui appliqua le principe d'égalité contenu dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.\n\nJe suis à votre disposition pour discuter de ce projet qui, en sus de faire honneur à notre ville et à notre République, est peu coûteux.\n\n\nPour davantage d'informations sur le personnage :\n- BARCELLINI Serge, \"A la recherche d'une mémoire disparue\", Outre-mer. Revue d'histoire, tome 84, n°316, 3e trimestre 1997, p. 121-158.\nhttps://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1997_num_84_316_3580\n- DORIGNY Marcel (dir.), Léger-Félicité Sonthonax. La première abolition de l’esclavage. La Révolution française et la Révolution de Saint-Domingue, textes réunis avec la collaboration de Yves Benot, Paris, Société française d’histoire d’Outre-Mer et Association pour l’étude de la colonisation européenne, Paris, 2005.\n- STEIN, Robert Louis, Léger-Félicité Sonthonax, the Lost Sentinel of the Republic, Toronto/London, Associated University Press, 1985."]

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+["\"Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante.\"\n\nColombes est engagée depuis des décennies en faveur des droits humains, contre l'esclavage, la traite et la tyrannie. En 2021 nous célébrons deux anniversaires : les 20 ans de la loi nº 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité (dite loi Taubira), et les 200 ans de la mort de Napoléon Bonaparte, qui a rétablit l'esclavage en 1802.\nAinsi, nommer un espace en faveur de Sonthonax rappellerait cet engagement municipal et permettrait de mettre en avant une mémoire oubliée.\n\nPetite histoire :\nLe 16 pluviose an II (4 février 1794) la Convention nationale abolit l'esclavage dans une séance enthousiaste. \nCe décret entérine une décision prise le 29 août 1793 par Léger-Félicité Sonthonax, commissaire de la République en mission dans la province Nord de la colonie française de l'île de Saint-Domingue (actuelle République d'Haiti).\nPar cette décision il donna la liberté à plusieurs centaines de milliers d'individus et sauva la colonie d'une invasion anglo-espagnole contre-révolutionnaire. Ce grand homme fut de son vivant adulé par les haïtiens et célébré en France. Pourtant, sa mémoire fut occultée par ses rivaux politiques notamment Napoléon Ier et Jean-Jacques Dessalines.\n\nAujourd'hui, il n'existe aucun espace commémorant sa mémoire que ce soit en Haïti ou dans les DROM-COM. En métropole, il n'y a que deux rues, une à Oyonnax et une à Aubervilliers qui nous rappellent l'existence de celui qui appliqua le principe d'égalité contenu dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.\n\nJe suis à votre disposition pour discuter de ce projet qui, en sus de faire honneur à notre ville et à notre République, est peu coûteux.\n\n\nPour davantage d'informations sur le personnage :\n- BARCELLINI Serge, \"A la recherche d'une mémoire disparue\", Outre-mer. Revue d'histoire, tome 84, n°316, 3e trimestre 1997, p. 121-158.\nhttps://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1997_num_84_316_3580\n- DORIGNY Marcel (dir.), Léger-Félicité Sonthonax. La première abolition de l’esclavage. La Révolution française et la Révolution de Saint-Domingue, textes réunis avec la collaboration de Yves Benot, Paris, Société française d’histoire d’Outre-Mer et Association pour l’étude de la colonisation européenne, Paris, 2005.\n- STEIN, Robert Louis, Léger-Félicité Sonthonax, the Lost Sentinel of the Republic, Toronto/London, Associated University Press, 1985."]

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+["\"Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante.\"\n\nColombes est engagée depuis des décennies en faveur des droits humains, contre l'esclavage, la traite et la tyrannie. En 2021 nous célébrons deux anniversaires : les 20 ans de la loi nº 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité (dite loi Taubira), et les 200 ans de la mort de Napoléon Bonaparte, qui a rétablit l'esclavage en 1802.\nAinsi, nommer un espace en faveur de Sonthonax rappellerait cet engagement municipal et permettrait de mettre en avant une mémoire oubliée.\n\nPetite histoire :\nLe 16 pluviose an II (4 février 1794) la Convention nationale abolit l'esclavage dans une séance enthousiaste. \nCe décret entérine une décision prise le 29 août 1793 par Léger-Félicité Sonthonax, commissaire de la République en mission dans la province Nord de la colonie française de l'île de Saint-Domingue (actuelle République d'Haiti).\nPar cette décision il donna la liberté à plusieurs centaines de milliers d'individus et sauva la colonie d'une invasion anglo-espagnole contre-révolutionnaire. Ce grand homme fut de son vivant adulé par les haïtiens et célébré en France. Pourtant, sa mémoire fut occultée par ses rivaux politiques notamment Napoléon Ier et Jean-Jacques Dessalines.\n\nAujourd'hui, il n'existe aucun espace commémorant sa mémoire que ce soit en Haïti ou dans les DROM-COM. En métropole, il n'y a que deux rues, une à Oyonnax et une à Aubervilliers qui nous rappellent l'existence de celui qui appliqua le principe d'égalité contenu dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.\n\nJe suis à votre disposition pour discuter de ce projet qui, en sus de faire honneur à notre ville et à notre République, est peu coûteux.\n\n\nPour davantage d'informations sur le personnage :\n- BARCELLINI Serge, \"A la recherche d'une mémoire disparue\", Outre-mer. Revue d'histoire, tome 84, n°316, 3e trimestre 1997, p. 121-158.\nhttps://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1997_num_84_316_3580\n- DORIGNY Marcel (dir.), Léger-Félicité Sonthonax. La première abolition de l’esclavage. La Révolution française et la Révolution de Saint-Domingue, textes réunis avec la collaboration de Yves Benot, Paris, Société française d’histoire d’Outre-Mer et Association pour l’étude de la colonisation européenne, Paris, 2005.\n- STEIN, Robert Louis, Léger-Félicité Sonthonax, the Lost Sentinel of the Republic, Toronto/London, Associated University Press, 1985."]

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Auteur de la version

Antonin

Version créée le 27/03/2021 16:17